Qu’est-ce que la sophrologie ?
Qu’est-ce la sophrologie ? La sophrologie est une discipline du domaine des sciences humaines qui se caractérise par le fait d’être avant tout une pratique. Elle a été créée en 1960 par un neuro-psychiatre espagnol Alfonso Caycedo.
Elle s’est tout d’abord développée dans le milieu médical pour s’étendre ensuite aux domaines du sport, de l’entreprise, du développement personnel, du social et de l’éducation.
La sophrologie utilise une méthodologie originale, un ensemble de techniques spécifiques et une pédagogie visant à l’autonomisation.
Sa pratique développe la connaissance de soi et permet de mobiliser les ressources qui existent en tout être humain dans un objectif d’autonomisation et d’épanouissement.
Le rôle du sophrologue
Le sophrologue va élaborer un accompagnement dont le but (idéalement) ne sera pas de résoudre tel ou tel problème particulier, mais d’atteindre l’autonomie qui permettra de faire face au besoin actuel, et aux suivants d’une manière mieux adaptée.
En second lieu, le sophrologue mettra davantage l’accent sur la situation actuelle que sur le passé de la personne qu’il accompagne, s’intéressant à sa manière présente de s’adapter.
Le vécu de la séance est en lui-même une expérience favorisant un processus de découverte, d’évolution et d’intégration dans lequel chacun apprend à se connaître et entraîne à mobiliser ses ressources.
La sophrologie pour qui ?
Pour toute personne, enfants, adolescents, adultes, seniors, hommes, femmes,
qui souhaite :
- améliorer son quotidien aussi bien au niveau personnel que professionnel,
- comprendre les relations avec les autres et soi-même,
- identifier, réguler et comprendre les émotions comme le stress, la confiance en soi, les peurs, les angoisses,
- apaiser les souffrances aussi bien physiques que mentales.
Comparer la sophrologie à d’autres pratiques de bien-être
La sophrologie n’est pas une simple boîte à outils de techniques :
permettant de se détendre, de gérer son stress, etc. La sophrologie est une démarche à travers laquelle chacun va pouvoir mieux se connaître et mobiliser ses capacités de bien-être, d’adaptation et d’évolution. Cette démarche de mieux se connaître, se fait avec un point de vue phénoménologique (accueil des phénomènes), qui est aussi importante que les techniques elles-mêmes.
La sophrologie n’est pas une méthode de relaxation :
même si la capacité de détente et de récupération est souvent travaillée en sophrologie, la relaxation n’est pas une fin en soi. L’objectif est même, au bout d’un certain temps, de ne plus avoir besoin de se détendre.
La sophrologie n’est pas de l’hypnose :
il n’y a aucune suggestion inductive de la part d’un sophrologue, la sophrologie développe au contraire l’autonomie et la participation active.
La sophrologie n’est pas une sorte de yoga :
même si le corps occupe une place centrale dans la démarche, il n’y a ni posture obligatoire, ni croyance, ni philosophie en sophrologie.
La sophrologie n’est pas de l’auto-suggestion :
la sophrologie développe la connaissance de soi et les capacités d’adaptation et d’action ; il ne s’agit en aucun cas de voir la vie en rose ou de s’auto-suggérer que tout va bien ou mieux.
La sophrologie n’est pas une méthode « magique » :
ni au niveau des techniques qui s’appuient sur la recherche scientifique, ni dans la pratique qui est un entraînement volontaire et méthodique.
La sophrologie n’est pas une psychothérapie :
sauf s’il est aussi un professionnel qualifié un sophrologue n’est pas habilité ni formé pour diagnostiquer et prendre en charge des troubles entrant dans le cadre des psychopathologies. Un sophrologue ne cherche pas à interpréter des symptômes, des ressentis, des vécus ; il ne s’intéresse pas à l’inconscient et ne cherche pas, par exemple, à faire remonter des expériences vécues refoulées. Un sophrologue pourra, par contre, intervenir de manière très bénéfique en complément et souvent en collaboration avec un médecin, un psychologue, ou un psychothérapeute.